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« Restons fières de notre Terre, de notre continent. Il est beau et il nous appartient. Ne l’oublions jamais. Gardons l’Afrique dans notre cœur malgré tout ce qui dit, malgré tout ce qui se fait. Gardons espoir qu’un jour, le continent vivra de meilleurs jours, et activons nous du mieux que nous pouvons pour y contribuer. One Love ! »

 

 

TROPICS MAGAZINE – MERCI D’AVOIR BIEN VOULU HONORER NOTRE INVITATION. COMMENT ALLEZ-VOUS?

RAÏSSA LEÏLA KINZ   – Tout le plaisir est pour moi. Je vais bien, merci !!

TM- VOUS ETES UN ENFANT D’AFRIQUE. POURRIEZ-VOUS NOUS EN DIRE PLUS SUR VOS ORIGINES?

RK – Je suis née au Congo (Brazzaville), d’un père congolais et d’une mère tchadienne. Mais ayant vécu avec ma mère, je me considère actuellement plutôt comme une tchadienne, car je me suis imprégnée de la culture tchadienne. Je suis bel et bien un enfant d’Afrique d’autant plus que j’ai pu voyager énormément à travers différents pays que compose ma douce et belle Afrique.


TM – QUEL EST VOTRE DOMAINE DE PREDILECTION & POURQUOI AVEZ-VOUS CHOISI D’OEUVRER DANS CE DOMAINE?

RK – J’ai fini mes études l’an dernier : Master 2 « Responsable Gestion des Ressources Humaines » en Ecole de Commerce. Après 4 ans de formation généraliste axée sur l’Administration et la Gestion d’Entreprise, je me suis tournée en particulier vers la Gestion du personnel, pour ma 5ème et dernière année d’études. Mon choix a été influencé par mon caractère et ma personnalité, car je voulais avant tout faire un métier que j’aimais : « Choisis un métier que tu aimes et tu n’auras pas à travailler un seul jour de ta vie ». De manière générale, j’aime diriger, manager, gérer une équipe, dans le but de participer au bon fonctionnement d’une structure dans sa globalité. Gérer le personnel d’une entreprise (en passant par différentes étapes que sont le recrutement, la formation, la gestion des compétences et de la mobilité, le management interculturel, les relations sociales, la communication, etc.) m’a toujours intéressée, voire passionnée et répond pleinement à mes attentes en terme de carrière professionnelle. Cependant, je suis actuellement en recherche active d’un premier emploi.

 


TM –LE MONDE ENTIER CELEBRE AUJOURD’HUI LA “JOURNEE MONDIALE DE L’AFRIQUE.” QU’EN PENSEZ-VOUS?

RK – Lorsque l’on célèbre quelque chose, c’est dans l’optique de lui rendre hommage. Et lorsqu’on lui consacre une journée entière à l’échelle internationale, c’est dans l’optique de sensibiliser le monde sur cet évènement. Comme vous le savez, ce qui est bien dommage, c’est qu’on ne parle que du côté négatif de l’Afrique à l’échelle internationale. Les termes comme : guerres politiques, pauvreté, maladies (Paludisme, VIH, etc.), dictatures, corruption, sècheresse, famine, etc. font bien souvent de l’Afrique un coin du monde à rayer de la carte. En cette Journée Mondiale de l’Afrique, mes pensées positives, mes souvenirs sont principalement tournés vers cette délicieuse Afrique, notre magnifique Afrique. Je précise toutefois que je n’ai personnellement pas besoin d’un jour particulier pour penser à mon continent chéri, car l’Afrique vit en moi. En cette journée, on devrait sensibiliser le monde sur les problèmes climatiques de l’Afrique (laissons les faux problèmes liés à la politique de côté), et parler des beautés de ce continent.


TM – EN TANT QUE FILS/FILLE D’AFRIQUE, QUELLE CONTRIBUTION APPORTEZ-VOUS AU QUOTIDIEN EN FAVEUR DU CONTINENT NOIR?

RK – Ma contribution en faveur de l’Afrique n’est pas financière. Elle n’est pas non plus mondialement reconnue. Je contribue à ma façon, comme je veux, comme je le sens, et comme je peux. Je ne vis actuellement pas en Afrique, mais en France. Il n’en demeure pas moins que je sois en avant poste pour défendre mon continent. Comme le font les artistes engagés, je sensibilise les gens de mon entourage sur ce qui se passe en Afrique. Ce qui a été et ce qui est. Je leur fais comprendre que l’Afrique ce n’est pas que mal, douleur, brutalité, haine, mais aussi beauté, joie de vivre, douceur et amour. Faire comprendre aux gens qui m’entourent que l’Afrique ce n’est pas que larmes, mais sourires. J’invite les personnes de mon entourage à y aller, et surtout, je ne veux pas qu’ils gardent en tête des images erronées de l’Afrique que nous divulguent les médias.


TM – QUEL MESSAGE VOUS TIENT A COEUR A L’HEURE ACTUELLE ET QUE VOUS AIMERIEZ FAIRE PASSER PAR LE CANAL DE TROPICS MAGAZINE? VEUILLEZ JUSTIFIER VOS PROPOS.

RK – Face à un tel enjeu, ce n’est pas évident d’envoyer un seul message. D’autant plus qu’il y a tant de choses à dire, et tellement de personnes morales ou physiques impliquées. J’irai même jusqu’à dire que face à l’Afrique, nous avons tous une responsabilité. Qu’il s’agisse des Nations Unies (ou des Etats Unis… on ne sait plus trop qui est qui, et qui fait quoi), des pays développés, émergents, et de chacun d’entre nous (africains, européens, asiatiques, etc.). Je vais garder mes messages de haine et de rage que je pourrai avoir à l’encontre des chefs d’Etat (« des pantins soumis et corrompus »), de la communauté internationale ou des pays développés. Aujourd’hui, c’est le point levé et les yeux tournés vers le ciel que je m’adresse à mes frères qui comme moi aiment leur continent et se projettent dans un meilleur avenir : « Restons fières de notre Terre, de notre continent. Il est beau et il nous appartient. Ne l’oublions jamais. Gardons l’Afrique dans notre cœur malgré tout ce qui dit, malgré tout ce qui se fait. Gardons espoir qu’un jour, le continent vivra de meilleurs jours, et activons nous du mieux que nous pouvons pour y contribuer. One Love ! »

 


TM – QUI SONT, POUR VOUS, LES HEROS OU LES FIGURES EMBLEMATIQUES  AFRICAINES QUI MERITENT D’ETRE CELEBRES DAVANTAGE ET QUI DEVRAIENT SURTOUT SERVIR D’EXEMPLE A LA GENERATION MONTANTE?

RK – Je peux vous citer quelques personnes dont les noms me viennent spontanément à l’esprit : Patrice LUMUMBA, Kwame NKRUMAH, Thomas SANKARA, SENGHOR, MANDELA, etc.  Mais bien sûr, nous savons tous que la liste est longue. La liste de ces personnes qui ont osé dire « non » et qui se sont fait assassiner ou renverser par un coup d’état. Je reste très traditionnelle et plutôt principalement sur des personnalités qui ont joué un rôle important dans les phases d’indépendance de leur pays.


 TM- ETES-VOUS SATISFAIT DE LA QUALITE DU DEBAT SUR LA QUESTION NOIRE DANS VOTRE PAYS DE RESIDENCE OU A L’ETRANGER?

RK  – J’ai quitté l’Afrique depuis un bon moment et je reste bien peu informée par le média tchadien, ou congolais, et autre. Mais je ne doute pas que l’Afrique, ou la politique demeurent des sujets de prédilection dans ces pays. Disons que je n’ai pas spécialement l’impression qu’il y a des débat autour de cette question en France. A mon avis, c’est un jour comme un autre.

 


TM – VOTRE MESSAGE A L’ENDROIT DE TROPICS MAGAZINE CE JEUNE MEDIA QUI SE FAIT PEU A PEU REMARQUER SUR LA ZONE TROPICALE.

RK  – Je considère que c’est un magazine intéressant et ambitieux qui a plein de beaux jours devant lui ! En tout cas c’est ce que je lui souhaite ! Comme on dit : “Petit à petit l’oiseau fait son nid”

TM – NOUS VOUS LAISSONS LE SOIN DE CLOTURER CET ENTRETIEN SPECIAL TOUT EN PRECISANT VOS LIENS WEB POUR LE PLAISIR DE NOS LECTEURS. MERCI ENCORE & “RESTEZ TROPICS!”

RK  – Vous pourrez me suivre tout simplement dans le magazine Tropics Magazine, dans lequel j’écris de temps en temps des articles en lien avec le bien-être (moral, physique, soins, etc.), les nouvelles technologiques, le cinéma, ou le web 2.0. A très vite ! 

 

 

 

INTERVIEW REALISEE PAR VENICIA GUINOT
TROPICS MAGAZINE – SOUTH AFRICA
TEL +27 967 3433 /              +27 11 487 92 85           
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