Le Secrétaire permanent à l'énergie, Assane Diouf, a estimé les besoins de reprise à la normale de la fourniture d'énergie au Sénégal, d'ici à 2017, à environ 776 milliards de FCfa. Il participait à un déjeuner traditionnel mensuel de la Chambre de commerce américaine au Sénégal (AmCham).

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La lancinante question de la crise énergétique au Sénégal a encore retenu l'attention des acteurs, lors de la reprise des activités de la Chambre de commerce américaine au Sénégal (AmCham).

Le petit déjeuner offert, à cette occasion, a servi de cadre aux sympathisants de la Chambre consulaire pour échanger sur les perspectives de sortie de crise dans le secteur de l'énergie au Sénégal.

Abordant le thème en profondeur, le Secrétaire permanent à l'énergie, Assane Diouf a tenu, d'emblée, à préciser que les soucis que rencontre, en ce moment, la Senelec dans la fourniture d'électricité, ne sont pas liés à des problèmes de production, mais surtout à la vétusté d'une bonne partie du réseau à Dakar.

A l'en croire, la Senelec a fini de surmonter le déficit de production grâce aux efforts qu'a fourni l'Etat.

Outre la sécurisation des approvisionnements en combustible, le Sénégal a mis également en place un fonds de soutien à l'énergie (Fse) pour apporter une réponse durable à la crise énergétique, a fait remarquer M. Diouf.

Dans la même dynamique, l'Etat du Sénégal a, en perspective, fini de mettre en place un plan directeur de sortie de crise dont les besoins ont été estimés à environ 776 milliards F Cfa d'ici à l'horizon 2017, a-t-il révélé. Une partie de cette enveloppe financière, soit environ 361 milliards de F Cfa, sera consacrée au sous secteur du transport dans le circuit électrique.

Elle consistera, entre autres axes, à réhabiliter le réseau à travers des câbles souterrains dans une bonne partie du circuit de transport et de distribution, à installer des centrales intermédiaires conteneurisée au niveau de Taïba Ndiaye et Malicounda, mais aussi des centrales de production à gaz et à charbon de 400 Mw au total en 2013.

Des efforts qui devront permettre d'inverser la tendance dans un avenir proche, selon lui. Il n'a pas manqué de plaider pour la réduction du coût de production dont le niveau actuel (170 à 190 FCfa le Kwh) ne permet pas d'attirer les investisseurs dans le secteur. Il a également réitéré l'engagement de l'Etat à renforcer l'efficacité énergétique avec l'installation prévue de 70.000 panneaux solaires sur des poteaux de l'éclairage public en 2013.

 

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