Des affrontements opposent, depuis lundi 22 octobre, les forces de l'ordre burundaises à un groupe armé non identifié, selon les autorités. Les combats se déroulent dans le nord-ouest du Burundi, dans les communes de Buganda et de Murwi, à une soixantaine de kilomètres au nord de Bujumbura. Hier, un nouveau mouvement rebelle burundais a revendiqué ces attaques, lancées depuis la République démocratique du Congo voisine.

http://fr.allafrica.com/download/pic/main/main/csiid/00151230:793ee560ffacdc5ae1a6f7638cbe6773:arc495x324:w495:us1.jpgAu moins neuf assaillants ont été tués au cours de ces trois jours d'affrontements et de nombreuses armes saisies, a annoncé, jeudi 25 octobre, Anselme Nsabimana, le gouverneur de la province de Cibitoke (nord-ouest du Burundi). Ce dernier a également assuré qu'aucun civil ou soldat n'a été tué ou blessé pendant les combats.

Mais, depuis hier, un mouvement rebelle jusqu'ici inconnu a revendiqué ces attaques par la voix d'Israël Ntwari qui s'est présenté comme son vice-président chargé des questions de défense. « Le FPM-Abatabazi, le Front du peuple Murundi, "le Sauveur", a déclenché lundi dernier une attaque armée qui ne prendra fin qu'avec la chute de Pierre Nkurunziza [le président burundais] », a déclaré le chef rebelle. Il a également contesté le bilan officiel, faisant de son côté, état de neuf morts et dix-sept blessés parmi les forces de l'ordre et de pertes minimes dans ses propres rangs.

« Nous irons jusqu'au bout », a martelé le colonel rebelle Ntwari. Ce qui apparemment n'a pas ému outre mesure le porte-parole de l'armée burundaise qui affirme que ce groupe va connaître le même sort que de nombreux autres l'ayant précédé.

Source: RFI

 

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