Communiqué de presse


Bloquer les moteurs de recherche, pratiquer des prix prohibitifs pour les abonnements Internet, torturer des militants afin d'obtenir leur mot de passe sur Facebook et Twitter, adopter des lois permettant de contrôler ce dont les internautes peuvent (et ne peuvent pas) parler en ligne.


http://www.english.rfi.fr/sites/english.filesrfi/dynimagecache/126/92/580/433/344/257/sites/images.rfi.fr/files/aef_image/african_press_review_right2.jpgCe ne sont là que quelques-unes des méthodes employées par des pays comme l'Azerbaïdjan, la Chine, Cuba ou l'Iran afin d'empêcher journalistes, blogueurs et militants de s'exprimer sur les violations des droits humains.


Dans certains pays, critiquer les autorités en ligne est si risqué que, selon Reporters sans frontières, 2011 a été l'année la plus meurtrière pour les cyber-militants ; plusieurs « citoyens du net » ont ainsi été tués à Bahreïn, en Inde, au Mexique et en Syrie.


Les journalistes, les blogueurs et les militants trouvent cependant de nouvelles manières de contourner les mesures de contrôle sur Internet et de se faire entendre par des millions de personnes dans le monde.


« L'ouverture de l'espace numérique a permis aux militants de se soutenir les uns les autres dans le cadre de leur lutte en faveur des droits humains, de la liberté et de la justice à travers le monde », a déclaré Widney Brown, directrice générale chargée des questions relatives au droit international à Amnesty International.


« Les États s'en prennent aux cyber-militants et aux journalistes travaillant pour des publications en ligne parce qu'ils savent que ces courageux individus utilisent Internet avec succès pour les défier. Nous devons résister à tous les efforts déployés par les gouvernements dans le but d'affaiblir la liberté d'expression. »


Amnesty International a parlé à des journalistes et des blogueurs d'Azerbaïdjan, d'Iran, de Chine et de Cuba qui décrivent les difficultés auxquelles ils sont confrontés au quotidien dans le cadre de leur travail en ligne.

 

Source: Amnesty International (London)

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